Square de Lattre Tassigny
—
Christian Lorenz, riche Allemand naturalisé Français, s’installe à Bry-sur-Marne en 1899, dans une demeure bourgeoise et aménage tout autour un vaste domaine arboré de 4 hectares avec une somptueuse galerie à colonnes d’inspiration néo-classique.
Soupçonné à tort d’espionnage pendant la Première Guerre mondiale, il perd sa nationalité française en 1918 et ses biens sont confisqués par l’État. La commune de Bry rachète la propriété en 1925 et aménage les anciens jardins en square public (square de Lattre de Tassigny).
Parc des Coudrais
—

L'origine des noms anciens et des lieux-dits nous aide à mieux comprendre l’occupation du sol bryard. Dans le quartier des Coudrais et des Fontaines Giroux, nous savons que toute cette partie du coteau de Bry-sur-Marne était alimentée par de nombreuses sources, d’où l’implantation de bois et l’ apparition de nombreuses essences d’arbres et cela depuis l’ Antiquité : des tremblots, sorte de petits peupliers, des saules, des coudrais ou encore des noisetiers.
Les Bryards, très tôt, défrichèrent ces bois et sous-bois pour planter des vignes qui fournissaient un excellent vin, réputé dans toute la région. Le parc des Coudrais est un espace dans un état sauvage unique en milieu urbain. Il abrite des variétés d’espèces à protéger, des niches d’écureuils et autres habitats. On y recense près de 24 espèces d’oiseaux (bouvreuil pivoine). Une ruche pédagogique y est installée pour le rôle de pollinisateurs des abeilles. Elle contribue à l’éducation à l’environnement avec les enfants (découverte des abeilles, fonctionnement, fabrication du miel, etc...
Parc Daguerre
—

Le parc Daguerre doit son nom à Louis Daguerre l'inventeur du daguerréotype et du diorama. Il acheta une propriété qui a été utilisée comme maison de campagne par des notables parisiens.
Cette propriété s'étendait sur deux hectares composées d'un vaste parc boisé, d'une maison, d'une dépendance servant d'écurie et d'un ancien colombier qui offrait une vue incroyable sur le village de Bry-sur-Marne.
Afin d'améliorer l'esthétique de ses jardins il fit faire des aménagements de terrain donnant l'impression d'être dans une petite vallée.
Jardin Paul Berthet
—
Médaillon des Vestris : ancienne clef de la porte cochère de l’Hôtel de Malestroit. Sous la Révolution, la famille des Vestris, célèbres danseurs de l’Opéra deviennent acquéreurs des biens mis sous séquestre dont le manoir de Malestroit. Avant les Vestris, on dansait à l’ opéra comme à la ville, avec des paniers, d’ énormes perruques et des talons hauts. A leur demande, apparaissent les chaussons de danse. Gaëtan Vestris a été le réformateur de l'entrechat et de la pirouette et le premier à pratiquer l’ élévation en oblique comme aujourd’hui.
Hôtel de Malestroit : Le nom de la propriété vient de Jean de Malestroit, évêque de Nantes et chancelier de Bretagne, qui en fut le propriétaire au début du 15e siècle. La colonne ionique et la grille de clôture proviennent du pavillon de l’horloge du château des Tuileries incendié en 1871 et la «Fontaine au lion » est l’ancienne cuve baptismale du 17e de l’église.